L'image et sa représentation

  • Nous avons tous une vision différente de la photographie, une motivation personnelle ou tout simplement une envie de d'immortaliser un instant magique ou un événement quelconque.

La photo peut servir de support initial à notre imaginaire. Chacun y trouve son intérêt. 

  •  La vision des choses qui nous entourent dépend de notre curiosité à les observer et de la manière dont nous les considèrons.

 

Fermer les yeux pour tout voir...

 Nous passons chaque jours à côté d’étonnantes réalisations crées par la nature en ce qui concerne la photographie de paysage.

 De la prise de vue jusqu’à l'image finale, la photographie peut encore évoluer, bien sûr mieux vaut être le plus parfait possible lors du déclenchement : éclairage, diaphragme, cadrage,…

 Mais il ne faut pas négliger l’intention, à posteriori,  d’améliorer l’image  car nous ne pouvons contrôler la totalité des paramètres lors de la prise de vue (à moins de travailler en studio). 

  • Les choses se sont grandement simplifiées depuis  l’ère du numérique. Plus besoin de s’isoler dans le noir, de respirer les odeurs de fixateur et autres bains de révélation argentique…

Plus de lumière inactinique, nous  pouvons travailler en plein jour.

Un bon écran permettra de déceler  les quelques  imperfections lors de la prise de vue qui nous auraient échappées.

Img 5017
  •  Il faut toutefois garder à l’esprit qu’une photo ratée restera irrécupérable, impossible a améliorer.

Le numérique nous permet de prendre une multitude de clichés et de faire le tri ensuite pour ne conserver que les meilleures vues à moindre coût.

Il n’en était pas de même du temps de l’argentique ,

chaque vue prise, bonne ou mauvaise, nous coutait en deniers, surtout les mauvaises !…

 

La mise en valeur d’une image dépend du regard que nous avons de notre environnement et de la vision de notre esprit au moment du déclenchement.

La nature ayant déjà fait son œuvre, il reste a l’adapter à notre vision grâce à notre appareil photo.

 

Historique

 C'est grâce à  Nicéphore Niepce que les premières images stables ont été obtenues sur couche aux sels d'argent, les images étaient négatives.

Puis Daguerre avec son invention du « Daguerréotype »  permetait d'obtenir directement sur la couche des images positives.

C'est vers 1850 que  le procédé négatif-positif avait suplanté le  daguerréotype. Les images reproduites n'étaient qu'en Noir & Blanc.

La couleur est apparue dans les années 60, et donna lieu à la vulgarisation des appareils dit  "argentique" ou "filmique".

 

Daguerrotyp

Activité

J'ai commencé la photographie Argentique, il y a bien longtemps.

Certains d'entre vous savent certainement ce que ce mot signifie...

On m'a offert mon premier appareil vers l'age de 10 ans, c'était un simple KODAK BROWNIE STARLET CAMERA. il fallait acheter les pellicules et les faire développer...

il était équipé d'un vulgaire 'caillou' !  Autant dire qu'il faisait des photos sans plus, mais c'est ce que j'attendais de lui. Il reste le seul témoin du passé.

Quelle joie d'attendre le retour du développement que l'on confiait au photographe de quartier.

J'ai pu plus tard investir dans un reflex argentique FUJI ST701, je me suis nourri de bien de livres traitant du sujet photographique édités par René Bouillot ainsi que de divers revues photo.

 Aujourd'hui, la photo numérique est reine, à peine la photo prise que vous voyez déjà le résultat sous vos yeux. Vous pouvez même l'imprimer !

Kodak2

Cela a été un gros avantage pour nous photographes amateurs, mais qui à fait perdre bien des emplois  dans ce domaine : Agfa, Kodak et autres firmes...

 

l'étape de développement du film argentique

J'ai pratiqué par la suite le développement photo moi même : la maîtrise de l'image de A à Z...

 L'étape de révélation du film 35 mm était capitale, elle se réalisait à température constante.

On introduisait dans une boite spécifique et dans le noir absolu le film 35 mm , puis on y versait le liquide révélateur.

On retournait cette boite régulièrement afin de bien répartir le produit révélateur sur toute la surface du film.

Un 'timer' nous donnait avec exactitude le temps écoulé depuis l'introduction du produit. La durée d'immersion était inversement proportionnelle à la température du liquide révélateur.

Un abaque nous permettait de corriger la durée d'application du bain selon la température du mélange.

Une fois le film 35 mm retiré de sa boite et séché, on passait à l'étape suivante : le tirage papier.

Pour fuji2

le tirage papier

Cet instant était magique, l'image alors invisible se révélait peu à peu sur le papier blanc trempé dans le bac de révélateur argentique. On utilisait une lumière ambrée inactinique.

J'utilisais principalement des produits ILFORD, bains révélateurs, fixateurs et papiers.

 il y avait des 'loupés', car comme pour la révélation du film 35 mm, le temps d'exposition et d’immersion du papier dans le révélateur étaient chronométrés : trop court et l'image était à peine révélée, trop long et l'image était noire.

Une fois l'image révélée, il fallait la fixer dans un bain d'hyposulfite qui avait pour but de dissoudre les restes de sel d'argent et de stopper la révélation de l'image, sinon elle virait vite aux tons gris une fois exposée à la lumière.

L'image pouvait enfin être vue à la lumière du jour.

Que de temps passé dans la chambre noire, mais déjà quel plaisir d'avoir fait apparaître une image !

 Les années ont passées et le Numérique à fait son chemin...

Agrandisseur et bain2